« Tisseuse de rosée, tisseuse de boutons d’or, tisseuse de mûres, tisseuse de jacinthes, tisseuse de violettes des bois, tisseuse de fraises des bois, tisseuse des zébrures jaunes et noires du ventre du crapaud, tisseuse de la fraîche pénombre de la forêt qu’éclaire l’étang couvert de nénuphars, de roseaux, de vase et de reflets, tisseuse, tu circules, fontaine, entre les ronces et les noisetiers, et tu écumes dans les vapeurs et dans la brume et tes eaux courantes coulent en cascade et tes rigoles détrempent l’humus et la terre sableuse et cicatrisent, source, lieu où le mouvement te ride en vagues et trace ses plus imprévisibles, ses plus éphémères figures, […]«