« Une femme seule loue une chambre au bord de la mer.
La femme regardait l’herbe, le ciel. Elle se rappelait des cheveux de feuillage, des cheveux d’arbres, des cheveux d’été, des souliers blancs. Et de l’autre côté les nuages flottaient. La femme se sentait mourir mais dans son ventre elle portait l’eau brûlante qui scintillait contre sa peau, elle portait un reflet de l’autre sang. Les toits des fermes étaient éclairés par le soleil couchant qui dardait ces rayons qui brillaient dans les prés, dans l’or ligneux, dans la pulpe du paysage que la femme mâchait en rêvant :
– Ces vaches, ces moutons, ces chiens de ferme… Ce pelage de la lumière…«